First published at 09:32 UTC on April 15th, 2020.
Cette petite vidéo commence à faire des vues et pour cause. On y voit Patrick Little, candidat au Sénat américain, en train de piétiner et de cracher sur le drapeau israélien, tout en fustigeant le rôle de son pays par rapport à "israël".
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Cette petite vidéo commence à faire des vues et pour cause. On y voit Patrick Little, candidat au Sénat américain, en train de piétiner et de cracher sur le drapeau israélien, tout en fustigeant le rôle de son pays par rapport à "israël".
Il tourne cette vidéo après avoir été exclu de la Convention Républicaine.
Ce candidat Républicain refuse de servir un drapeau étranger et rappelle notamment l’incident du USS Liberty où "israël" avait délibérément bombardé un bateau militaire américain et tué de nombreux marins en 1967.
Pour Patrick Little, "israël" n’est rien de moins qu’un État terroriste et génocidaire. Les médias communautaires s’inquiètent sérieusement du profil et des propos de cet ancien Marine. Il n’a pas la langue dans sa poche et aurait même dit au média Jewish Weekly :
« Plus les juifs tiennent le pouvoir dans un pays qui commence à prendre conscience de leurs actes, plus les représailles sont féroces". Ainsi que : " C’est le comportement des juifs qui rend les gens énervés face aux Juifs. Ce que vous appelez antisémitisme est causé par le comportement juif. »
Ce qui inquiète les médias affiliés à "israël", c’est que, d’après un sondage du 24 avril, il est placé deuxième dans la course au Sénat. Il récolte deux fois plus de voix que les autres candidats Républicains. Si les sondages s’avéraient exacts, il affronterait la sénatrice démocrate Diane Feinstein lors de la primaire du 5 juin prochain.
Patrick Little n’hésite pas à remettre en question la version officielle de l’Holocauste, sans complexe :
« Ils avaient des crèmes glacées, des piscines, des orchestres, des terrains de foot et des équipes de foot. Ils ont même eu un bordel », s’exclame-t-il. « Merde, j’aurais bien aimé prendre des vacances à Auschwitz ». De tels propos tomberaient assurément sous le coup de la loi en France mais la Constitution américaine protège, de son côté, de manière plus franche la liberté d’expression.
Il accuse également "israël" de soutenir Daesh et souligne que Trump est otage du lobby juif. Par ailleurs, il affirme ne pas être antisémite car cela inclurait la haine des Arabes.
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