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La transition entre la guerre en amont et la défense à l'Est n'a pas été facile. La défense ne nous a pas été imposée par les Russes, mais seulement par un froid de -38, -40, -42 et parfois -45 degrés. Et dans ce froid, une troupe qui n&#…
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La transition entre la guerre en amont et la défense à l'Est n'a pas été facile. La défense ne nous a pas été imposée par les Russes, mais seulement par un froid de -38, -40, -42 et parfois -45 degrés. Et dans ce froid, une troupe qui n'y est pas habituée par nature ne peut initialement pas plus combattre qu'elle ne peut combattre dans la chaleur torride du désert certains mois.
Seul, à ce moment-là, alors que cette transition difficile était nécessaire, j'ai à nouveau considéré qu'il était de mon devoir d'en prendre également sur mes épaules toute la responsabilité. Je voulais ainsi me rapprocher encore plus de mes soldats, et je veux seulement leur assurer ici, pour autant qu'ils l'entendent aujourd'hui sur ces fronts glacés : je sais ce qu'ils accomplissent, mais je sais aussi que le plus dur est derrière nous.
Nous sommes aujourd'hui le 30 janvier. L'hiver était le grand espoir de cet adversaire de l'Est. Il ne lui accordera pas cet espoir. En quatre mois, nous étions presque arrivés jusqu'à Moscou et Leningrad. Les quatre mois d'hiver au nord sont maintenant terminés. Il a progressé de quelques kilomètres à différents endroits et y a sacrifié des hécatombes de sang et de vies humaines. La glace peut lui être indifférente.
Mais dans quelques semaines, l'hiver va déjà se briser au sud, et le printemps va continuer à avancer vers le nord, la glace va fondre, et l'heure viendra où le sol sera à nouveau dur et solide, et où le mousquetaire allemand pourra à nouveau y opérer avec ses engins, et où de nouvelles armes afflueront de la patrie, et où nous frapperons à nouveau !
Discours Adolf Hitler au Palais des Sports de Berlin.
30 janvier 1942
