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Ils disent, les opposants à présent, où est votre programme ? Mes Chers Compatriotes, je pourrais maintenant poser la question à ces opposants : Où était votre programme ? Avez-vous voulu ce que vous avez provoqué en Allemagne ? Était-ce votre programme ? Ou bien vous ne le vouliez pas ? Qui vous a empêchés de faire le contraire ? S'ils ne veulent pas se souvenir aujourd'hui qu'ils portent la responsabilité de 14 années, nous serons à la fois les dénonciateurs et les accusateurs et nous veillerons à ce que leur conscience ne se relâche pas ! Que ce souvenir ne les induise plus en erreur.
Lorsqu'ils disent : "Dites-nous votre programme détaillé", tout ce que je peux faire, c'est répondre : à n'importe quelle époque, il aurait probablement été possible d'établir un programme avec quelques points très concrets, pour un gouvernement. Suite à votre économie, suite à votre activité, suite à votre décomposition, le peuple allemand doit être reconstruit de fond en comble ! Exactement comme vous l'avez détruit de fond en comble !
Et c'est là que se dressent un certain nombre de grandes tâches devant nous. La première, et par conséquent le premier point du programme :
Nous ne voulons pas mentir, nous ne voulons pas affabuler ! C'est pourquoi j'ai... C'est pourquoi j'ai refusé de me présenter devant le peuple et de lui faire des promesses bon marché. Personne ici ne peut se dresser contre moi et témoigner que j'ai déjà dit que le redressement de l'Allemagne n'était qu'une question de quelques jours. Encore et encore, je prédis que le redressement de la nation allemande passe par la question de la reconquête de la force intérieure et de la santé du peuple allemand.
De la même manière que j'ai moi-même travaillé pendant 14 années, sans relâche et sans jamais faiblir, à la construction de ce Mouvement, et de la même manière que j'ai réussi à passer de sept hommes à ces douze millions, c'est ainsi que je veux et que nous voulons construire et travailler à la reconstruction de notre peuple allemand. Et de la même manière que ce Mouvement s'est vu confier aujourd'hui la direction du Reich allemand, de même nous conduirons à nouveau ce Reich allemand pour qu'il retrouve sa grandeur ainsi que sa vitalité, et nous sommes ici déterminés à ne nous laisser en aucun cas perturber par quoi que ce soit !
J'en viens donc au deuxième point de ce programme. Je ne veux pas vous promettre que cette résurrection de notre peuple viendra toute seule. Nous voulons travailler, mais le peuple lui-même, ce doit d'y contribuer. Il ne doit jamais croire que la liberté, le bonheur et la vie lui sont soudain offerts par le ciel. Tout ne prend racine que dans sa propre volonté, dans son propre travail.
Et troisièmement... Et troisièmement, laissons tout notre travail être guidé par une connaissance, par une conviction : Ne jamais croire à une aide extérieure, à une aide qui se trouve en dehors de notre propre nation, de notre propre peuple ! C'est en nous seuls que réside l'avenir du peuple allemand.
Si nous conduisons nous-mêmes notre peuple allemand vers le haut par notre propre travail, notre propre assiduité, notre propre détermination, notre propre courage, notre propre persévérance, alors nous nous élèverons à nouveau, tout comme les pères d'autrefois n'ont pas reçu l'Allemagne en cadeau, mais ont dû la créer eux-mêmes.
Extrait discours Adolf Hitler au Palais des Sports de Berlin.
10 février 1933
